Cette fois, je ne commande rien car je veux garder mon appétit pour Versailles, mythique restaurant de la petite Havane. Il commence à pleuvoir, alors on va se changer puis on grimpe dans un taxi en buvant les bouteilles d'eau reçues du valet de l'hôtel. Le service est vraiment extraordinaire. Il y a même des serviettes humides disponibles à l'entrée pour les gens qui ont très chaud au retour de leur balade, et un 5 à 6 vin et cocktails gratuit dans le lobby à tous les soirs. Mon ventre cri famine, alors j'ai hâte d'arriver au resto.
L'enseigne de Versailles et son bâtiment.
La petite Havane est à 10 minutes de notre hôtel, alors nous arrivons vite au resto, qui est bondé. Il est pourtant 14 heures. Il faut croire qu'il n'y a pas d'heure pour avoir faim!
De notre côté, nous sommes affamées. Le serveur nous apporte du pain grillé chaud et beurré et prend notre commande. Mon entrée arrive vite, une copieuse portion de croquettes à la morue accompagnée d'une sauce à la coriandre. Je me force pour ne pas finir l'assiette, car la suite s'annonce délicieuse : une assiette remplie de spécialités cubaines. Par contre, le service entre les plats est vraiment long (plus de 20 minutes) alors j'ai de moins en moins faim. Mon cerveau bloque dès l'arrivée du plat principal. Ouf!
Je n'arrive pas à terminer mon assiette. Je craque sous le poids des fèves, du porc, du boeuf haché et des plantains. C'est délicieux, mais c'est trop. Je fais emballer le reste dans une boîte pour emporter, mais je sais très bien qu'elle terminera dans la poubelle. Je me sens un peu coupable. Dehors, il pleut à boire debout et nous devons aller acheter des cigares pour le papa de Lindsay. Dans une pharmacie voisine, j'achète des piles à l'emballage étrange, un genre de mélange fake entre les Duracell et les Energizer.
On embarque dans le taxi que le serveur a appelé pour nous, mais le chauffeur n'y est pas! Ohé, Hector! Il nous cherche autour du restaurant. Je klaxonne pour attirer son attention et il nous repère. Nous rigolons avec lui de cette petite confusion et lui donnons notre destination.
Pas de chance : une fois sur place, nous réalisons que la fabrique de cigares n'est ouverte que le matin. Avec la pluie qui continue de tomber, on bat retraite dans notre chambre, où on regarde un peu de trash tv. Lindsay mange les restes de chez Versailles et je vais faire quelques longueurs dans la piscine tranquille lorsque la pluie cesse enfin.
Fatiguée par cette journée de pluie et de lendemain de veille, nous décidons de souper chez Area 31, le restaurant de l'hôtel.
Après une tentative infructueuse de nous installer sur la terrasse où règne un vent à écorner les boeufs, on s'installe finalement au bar. Encore une fois, le personnel se démarque par son excellence (le chef lui-même nous offre un plat pour se faire pardonner un petit oubli lors de la commande) et nos plats (huîtres, homard, tartelette aux agrumes et carottes) sont très bons. Mais ce sont les cocktails qui charment le plus mes papilles, surtout le Epic Sunset et mon favori, le Hot Crush, mélange de vodka au concombre, jalapeno, liqueur à la vanille et jus de concombre et de lime. Vraiment unique!
Epic Sunset
Hot Crush
Ce qui est cool quand on mange dans le restaurant de l'hôtel, c'est que la chambre est a seulement à quelques étages. On ne se fait pas prier pour aller faire un roupillon.
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