vendredi 10 avril 2009

Jour 2 : South Beach et cocktails en délire

Après un bon petit-déjeuner sur notre balcon (bagel, jus d'oranges de la Floride hyper-frais et bacon), on se perd un peu à travers les buildings colorés avant de finalement trouver notre arrêt et d'embarquer dans le bus en direction de South Beach. Le bus est hyper climatisé, une thématique qui se poursuivra tout au long de notre séjour. 


On marche un peu et finalement, nous y sommes : c'est Ocean Drive et ses hôtels art déco! De l'autre côté, au-delà des dunes, la plage nous attend, mais je suis encore plus heureuse de pouvoir enfin poser les yeux sur des petits bijoux architecturaux comme ceux-ci.


Park Central Hotel



IMG_4773



The Colony



The Strand












oui mon chéri



The famous Delano

Delano garden area



Si l'architecture spectaculaire qui parsème South beach vaut le détour, l'ambiance faussement branchée mélangée avec une touche de vulgarité qui règne n'est pas vraiment dans mes cordes. Pas grave, un bon lunch nous attends chez Joe's Stone Crabs, une sommité dans le domaine des crustacés.  Le serveur en tuxedo nous indique que les gens commandent habituellement un plat de crabe par tête et deux accompagnements, mais nous optons pour le partage d'une assiette de pattes "select" et une petite (!) assiette de pommes de terre rôties aux oignons. C'est bien suffisant et pas mal moins cher! En plus, il nous reste de la place pour une bonne pointe de key lime pie.


Corbeil de pain
bread basket



Crabe et pommes de terre
select crab (1 pound)



Key lime pie
key lime pie



Assez mangé, c'est le temps d'aller sur la plage! Comme on n'a pas de serviettes, on arrête chez un marchand de souvenirs. Lindsay opte pour une serviette noire où est inscrit "miami" de mille et une typographies colorées; je ne peux résister à l'attrait d'une serviette Scarface grotesque décorée de la face d'Al Pacino et d'un gros signe de dollar rouge. Wow. L'eau est superbe, mais la plage est très populaire, pleine de jeunes énervés qui boivent de la bière et écoutent de la musique à l'aide de ghetto blasters crados. Je ne déteste pas, mais c'est pas les plages paisibles de Cuba. Je tente ma chance dans l'océan, mais les vagues sont trop fortes pour mes nerfs, alors je prends plutôt ma caméra pour capturer l'ambiance.


beach day

fun

one happy man

The ocean was pretty hardcore



Je reviens ensuite m'asseoir un peu sur la face de Pacino et faire le château de sable à l'architecture la plus simple au monde.
sitting on Pacino's face

drying off

my sandcastle :)



De retour à l'hôtel, on relaxe avec un peu de champagne et des compresses de concombre pour les yeux. La grosse vie sale.


A little bit of Veuve

Chillin'



Pour souper, on se rend chez Barton G en taxi. De l'hôtel à South beach, ça coûte environ 25 dollars. Barton G est un restaurant vraiment étrange, où tout est prétexte à l'excès et à la fantaisie. Ça va du spectaculaire (un cocktail au champagne et vodka mandarine garni de nitro et d'un singe en chocolat) jusqu'au vachement sympa (un pot en forme de vache pour servir la sauce qui accompagnait mon filet mignon) en passant par le franchement ridicule (des poissons lumineux en plastique dans les assiettes de thon; une montagne de barbe à papa pour six personnes). Tout ça nous a bien faire rire. C'était tout à fait l'excès que nous attendions de Miami.


Sabrinatini cocktail

petting the cow

Those desserts are HUGE


À la sortie du resto, un taxi nous attend et on y grimpe, direction Delano et ses cocktails à 16$. Le chauffeur est un drôle de type, qui ne comprend pas pourquoi autant de gens vont passer la soirée dans cet hôtel au design signé Philippe Stark. Sur la route, il nous fait le parcours touristique, nous pointant le site commémoratif de l'Holocauste et le jardin botanique tropical Fairchild, où il nous dit qu'on pourrait y voir "tulips and whatever's next." Hee!


La main du musée
The hand statue at the Holocaust center



Détails de la déco du Delano
At the Delano... in the dark

bar

Chill corner

dainty feet

Le Delano est exactement comme je l'imaginais : la musique blast à fond, les cocktails sont chers, les gens sont détendus et souriants et les serveurs sont un peu snobinards. Les chaises longues sont réservées aux gens qui profitent du coûteux service de bouteille (comme nous le rappelle la serveuse qui nous demande de ne pas y mettre notre popotin). Je me demande combien coûte le privilège de s'asseoir à la mythique table qui est directement dans la piscine. Un Américain essaye de me prouver la qualité de son français en me répétant en série "J'aime le jambon, la frite et le pizza". C'est notre cue pour quitter - de toute façon, le gardien nous annonce que c'est la fermeture. De retour à l'hôtel, on rigole bien de notre aventure et on se glisse vite dans nos lits pour un peu de répis.


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